"Sarawak est un paradis pour celui qui aime la faune et la flore de la jungle et Kuching un bonheur de métropole.Nous voilà auprès des rares orang-outans, puis à Bako, un parc national qui offre à mon grand étonnement un bush qui me rappelle la côte ouest australienne et débush sur des plages sauvages loin de toute transformation humaine. S'y baladent cochons sauvages que j'appelle Pumba, macaques, les gracieux langurs argentés ou les très laids nasiques. Dans les arbres, voici des lumériens volants et la mortelle vipère verte. Dans le parc national du Gunung Gading, nous sommes ce jour là les plus chanceux du monde, car la rafflésia - la plus grande fleur au monde - est en fleur, ce qui n'arrive que 6 jours par an environ !"

               article 0686

"L'île est longtemps restée une « marge » du monde ; c'est encore une « périphérie » de la Malaisie. On y entre muni d'un tampon spécial sur son passeport et les « natives », à l'image de Cash et Ezra se sentent de Bornéo avant tout. Ce territoire est, à mon sens, à la croisée du monde malgache (lémuriens), africain (instruments, jeux dont l'awalé appelé ici congkak), pacifique (tatouages), asiatique (badminton, takraw), arabe (Bruneï, islam), chinois (Hokkien du sud de la Chine), européen (anglais ou plutôt manglish, chrétiens très nombreux). La richesse de Sarawak, c'est aussi ces très nombreux dialectes (teochew, hakka, foochow, hainan, heng hua...) issus des nombreux groupes ethnologiques proto-malais, les « natives » (Melanau, Bidayun, Kadazan, Kayans, Kelabit, Ibans, Kenyahs...)."

               article 0210

 

 

 

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